Suite à l’article publié le 12 août 2010, sous le titre « Dans le vignoble, la chapelle de la discorde »,
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je tiens à préciser les éléments suivants. Amateur de vieilles pierres, désirant sauver cette chapelle des XIe et XVIe siècles, je l’ai acheté pour la restaurer. Contrairement aux affirmations du journaliste, j’ai proposé de la donner à l’évêché en 1993 ce qu’il n’a pu accepter, tout comme son parrainage, pour des raisons financières (je tiens à la disposition d’Ouest-France la réponse à ce sujet de Monseigneur Marcus en date du 22 décembre 1993).
J’ai alors fondé une association de restauration « Mémoire du futur de l’Europe » qui a fait appel à des bénévoles, soit plus de 500 personnes, venant de France, d’Irlande, du Canada… Dans ce cadre, je reconnais que « des crânes rasés en treillis et rangers » sont venus travailler sur ce site : il s’agit de Saint-Cyriens (sous-lieutenants, lieutenants, capitaines, commandants) et des soldats de l’armée française. Je tiens la liste de « ces crânes rasés » à la disposition d’Ouest-France avec les adresses et les téléphones des personnes concernées.
Je reconnais avoir fait des conférences à des cercles royalistes et catholiques traditionnels tout comme à des communistes, des socialistes, des francs-maçons, des Juifs, des U M P, des Rotary-club, des associations historiques variées et diverses, des universités que ce soit en France ou à l’étranger, etc. et même des Chapelains, c’est-à-dire à des habitants de la Chapelle-Basse-Mer sans tenir compte des opinions politiques et idéologiques. C’est mon droit et mon devoir d’historien-universitaire, d’écrivain, d’enseignant et ma liberté de citoyen d’informer conformément à la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen.
Monsieur le maire de la Chapelle-Basse-Mer déclare que je suis « un homme qui avance masqué ». Je suis surpris de cette affirmation et lui rappelle pour mémoire que j’ai fait au conseil municipal du 28 septembre 1999 la proposition de construire, à mes frais, in situ, un centre artistique et muséographique, projet rejeté. En conséquence, pour préserver et donner vie à cette chapelle restaurée, je me contente de construire un cloître conformément à notre accord comme il l’a d’ailleurs déclaré au journaliste. Je ne puis que regretter qu’il n’ait jamais pris le temps de me recevoir depuis 2006 malgré mes nombreuses demandes de rendez-vous. Il déplore par ailleurs que « je me pose toujours en victime » ce qui signifie « personne qui subit un préjudice ». C’est la loi qui m’a obligé à porter plainte auprès de la gendarmerie suite à la destruction du vitrail majeur à coups de pierre, de la lapidation de la margelle du puits réalisée par un compagnon du devoir, aux nombreuses effractions avec dégâts, au vol de notre harmonium et de nos outils et ce par 3 fois…
Quant aux autres allégations avancées par le journaliste, je ne peux répondre que par un sourire. S’il avait lu ne serait-ce qu’un seul de mes ouvrages, il aurait compris que, par nature, je ne peux être ce que les rumeurs sous-entendent comme l’a dit en son temps, le 21 janvier 2000, le rédacteur en chef d’Ouest-France, Didier Pillet, dans le Nouvel-Ouest suite à une cabale menée à mon encontre : « Je suis scandalisé par ce qui est dit... Je m’étais renseigné auprès de Jean Meyer, professeur d’histoire et qui fut le directeur de thèse de Reynald Secher ; il m’a confirmé combien c’était un chercheur très consciencieux, rigoureux et qui avait mis à jour des documents inédits… Qu’on le conteste sur tel ou tel point, pourquoi pas mais qu’on l’insulte comme on l’a fait…, qu’on laisse traîner des soupçons de négationnisme, de révisionnisme, c’est une infamie. Même si son utilisation du mot génocide pour parler des guerres de Vendée a pu choquer, il reste, néanmoins, profondément un démocrate et un républicain. » Je ne puis que déplorer que ce journaliste se soit contenté des rumeurs. Personnellement, en tant que chroniqueur de presse et scientifique, je tiens à dire que j’adhère pleinement à la charte des journalistes qui consiste à n’avancer « que des faits vérifiés avec l’obsession permanente de toutes les conséquences possibles de leur publication, que les mots ne sont jamais innocents et que les journalistes doivent considérer la calomnie, les accusations sans preuve, la désinformation des faits et le mensonge comme « les plus graves fautes professionnelles.
Reynald Secher – Docteur ès Lettres